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Les marchés immobiliers récréatifs canadiens d’hiver rebondissent en 2025, alors que l’appel à « Achetez canadien » attire les acheteurs nationaux

Après un déclin de l’activité en 2024, les régions de ski les plus populaires du pays ont enregistré des gains de ventes et de prix au cours des trois premiers trimestres de cette année

  • Royal LePageMDprévoit une augmentation de 4,0 % des prix des maisons unifamiliales au cours de la prochaine année dans les régions de ski populaires à travers le pays.
  • À l’échelle nationale, les prix des maisons unifamiliales sur le marché canadien de l’immobilier récréatif hivernal ont augmenté de 3,8 % sur un an au cours des neuf premiers mois de 2025.
  • 16 des 18 marchés récréatifs inclus dans le rapport ont enregistré une augmentation des ventes cette année.
  • 47 % des experts en immobilier récréatif signalent une augmentation des demandes de renseignements de la part d’acheteurs nationaux de propriété récréative, suite au mouvement « Achetez canadien ». 

TORONTO, le 20 novembre 2025 – Selon le Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage publié aujourd’hui, les prix des maisons dans les régions de ski populaires du Canada[1] ont modérément augmenté au cours des neuf premiers mois de 2025. À l’échelle nationale, le prix médian d’une maison unifamiliale individuelle a augmenté de 3,8 % sur un an pour atteindre 982 000 $.

« Après une année d’activité léthargique et de prix stagnants en 2024, les marchés immobiliers des destinations de ski les plus populaires du Canada ont rebondi en 2025. Un léger assouplissement des taux d’intérêt et une mentalité grandissante de « Achetez canadien » ont contribué à relancer la demande pour les chalets au pied des pistes et les refuges de montagne. Alors que l’incertitude économique continue de peser sur de nombreux marchés urbains, les acheteurs à la recherche d’escapades hivernales vont de l’avant, démontrant une fois de plus la résilience et l’attrait durable des régions récréatives du Canada. » déclare Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage.

Les marchés de l’immobilier récréatif à travers le pays se sont avérés plus résilients et stables que les grands marchés urbains au cours de la dernière année, avec une forte demande et des augmentations de l’activité des ventes et des prix. La majorité des marchés de l’immobilier récréatif couverts par le rapport (89 %) ont enregistré une augmentation annuelle de l’activité des ventes au cours des neuf premiers mois de 2025, et plus des trois quarts (78 %) ont enregistré une augmentation du prix médian des maisons unifamiliales.

« Une première offensive hivernale dans le sud de l’Ontario, au Québec et dans le Canada atlantique a déjà dynamisé les propriétaires de propriétés récréatives et les amateurs de sports d’hiver. Les premières chutes de neige ont donné le ton pour la saison à venir », déclare M. Soper. « Les marchés récréatifs du Canada restent remarquablement solides, tirés par une demande constante de propriétés de ski et de montagne et le désir croissant de maisons saisonnières offrant détente, aventure et connexion avec la nature. Alors que les centres de villégiature se préparent à une saison qui s’annonce active, la dynamique de ces marchés devrait s’accentuer. »

Quatre-vingts pour cent des experts en immobilier récréatif de Royal LePage à travers le pays ont signalé une demande similaire ou plus élevée dans leurs régions respectives pour les maisons récréatives par rapport à 2024, tandis que 47 pour cent ont signalé une augmentation de l’inventaire, et 47 pour cent ont signalé une augmentation du nombre moyen de jours sur le marché.

Malgré les difficultés économiques, le marché de l’immobilier récréatif progresse

Suite aux tensions commerciales continues et à la faiblesse économique qui en résulte, les acheteurs de maisons ont abordé le marché résidentiel avec une prudence accrue ces derniers temps. Selon la dernière Enquête sur les prix des maisons et prévisions du marché de Royal LePage, le prix agrégé d’une maison au Canada n’a pratiquement pas changé au troisième trimestre de 2025, augmentant de seulement 0,1 % d’une année sur l’autre pour atteindre 816 500 $[2]. Sur une base trimestrielle, le prix agrégé national des maisons a affiché un déclin de 1,2 %.

En comparaison, le marché canadien d’immobilier récréatif est resté remarquablement plus résilient, de nombreux consommateurs de ce segment semblant prêts à ignorer les défis économiques plus larges.

« Les marchés canadiens des propriétés récréatives ont historiquement mieux résisté aux vents contraires économiques que la plupart de l’industrie immobilière. Les acheteurs de résidences secondaires ont tendance à avoir plus de flexibilité financière et sont moins sensibles aux changements de taux d’intérêt à court terme », poursuit M. Soper.

« L’offre est également naturellement limitée. Contrairement à nos villes, les régions récréatives connaissent peu de nouvelles constructions, ce qui signifie que la demande dépasse régulièrement l’inventaire disponible. Même avec des défis économiques plus larges en jeu, ces marchés restent résilients car les acheteurs continuent de croire en la valeur à long terme et au style de vie qu’une retraite hivernale offre. »

Quarante-sept pour cent des experts en immobilier récréatif de Royal LePage ont signalé que la baisse des taux d’intérêt a encouragé une plus grande demande des acheteurs sur leur marché cette année.

Les Canadiens privilégient les vacances au pays en raison des tensions commerciales avec les États-Unis.

Les tensions politiques et économiques entre le Canada et les États-Unis, et par conséquent, le mouvement « Achetez canadien » – qui encourage les Canadiens à privilégier les produits, services et destinations nationaux en réponse aux tarifs imposés par les États-Unis – changent la façon et les lieux où les Canadiens choisissent de passer leurs vacances. Statistique Canada a fait état de baisses annuelles des voyages de retour en automobile des résidents canadiens depuis les États-Unis chaque mois de l’année à ce jour[3].

Cela a également eu un effet d’entraînement sur le marché immobilier, y compris dans les régions récréatives. Quarante-sept pour cent des experts en immobilier récréatif de Royal LePage ont signalé une augmentation des demandes d’information de la part d’acheteurs nationaux de biens immobiliers récréatifs. Parallèlement, 27 % des experts ont constaté une augmentation du nombre d’acheteurs américains s’informant sur l’immobilier récréatif dans leur région au cours de la dernière année.

« Avec les relations tendues entre le Canada et les États-Unis, de plus en plus de Canadiens choisissent de passer leurs vacances d’hiver au pays », déclare M. Soper. « Les destinations nationales en bénéficient alors que les habitudes de voyage changent et que les gens recherchent des escapades qui les font sentir proches, confortables et vraiment canadiens. »

« En même temps, le taux de change favorable attire un intérêt croissant des acheteurs américains à la recherche d’un pied-à-terre sur nos marchés récréatifs hivernaux. Les propriétés récréatives sont généralement exemptées des restrictions canadiennes pour les acheteurs étrangers, ce qui leur confère un attrait supplémentaire auprès des acheteurs américains en quête de résidences saisonnières au nord de la frontière. C’est un segment spécialisé du marché, et les acheteurs sont mieux servis en travaillant avec un expert en propriétés récréatives, et non un agent urbain. Vous voulez quelqu’un qui connaît les nombreux aspects uniques de la possession d’une propriété de campagne », note M. Soper.

Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, plus de la moitié (54 %) des Canadiens propriétaires actuels d’un bien immobilier résidentiel aux États-Unis déclarent qu’ils envisagent de le vendre au cours de la prochaine année. Parmi ceux-ci, une majorité (62 %) attribue cette décision à l’administration politique actuelle[4]. Trente-trois pour cent d’entre eux citent d’autres facteurs, tels que des raisons personnelles et financières, tandis que 5 % l’attribuent aux conditions météorologiques de plus en plus extrêmes (ouragans, inondations et incendies de forêt). Lorsqu’on leur a demandé s’ils prévoyaient de réinvestir le produit de la vente de leur propriété américaine sur le marché immobilier canadien, près d’un tiers (32 %) des répondants ayant récemment vendu ou prévoyant de vendre au cours de la prochaine année ont répondu « oui ».

Prévisions du marché

Royal LePage prévoit que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans les régions de ski récréatives du Canada augmentera de 4,0 % au cours des 12 prochains mois. Ces perspectives reflètent les attentes d’un rebond continu sur le marché récréatif, soutenu par des coûts d’emprunt plus bas qui ramèneront davantage d’acheteurs sur le marché, ainsi que par une demande intérieure croissante pour les propriétés récréatives à travers le pays.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2025 de Royal LePage :rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2025 

RÉSUMÉS RÉGIONAUX 

COLOMBIE-BRITANNIQUE

Au cours des neuf premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans les domaines skiables populaires de la Colombie-Britannique a augmenté de 1,8 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 1 796 000 $, tandis que le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 9,5 % pour atteindre 528 500 $. Sur le marché des propriétés récréatives de la province, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 3,5 % au cours des 12 prochains mois.

Whistler

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché immobilier récréatif de Whistler est resté essentiellement stable, diminuant de seulement 0,2 % sur un an au cours des neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 3 563 300 $. Parallèlement, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 20,3 % pour atteindre 702 000 $. Pour ceux qui envisagent d’acquérir une maison ou un appartement en copropriété près des pentes ou à la base de la montagne, les prix commencent généralement à 3 000 000 $ et à 450 000 $ respectivement. Au total, les ventes dans la région ont augmenté de 19,2 % par rapport à l’année précédente.

« L’offre de maisons détachées est en hausse à Whistler et ces dernières restent un peu plus longtemps sur le marché, ce qui a contribué à un certain ralentissement dans ce segment, les vendeurs se disputant l’attention des acheteurs. À l’inverse, le marché des appartements en copropriété a retrouvé une certaine vigueur, avec une augmentation notable de la demande et des prix, en particulier pour les propriétés qui peuvent être utilisées à l’année ou qui offrent des possibilités de propriété fractionnée, permettant à plusieurs individus de partager la propriété d’une résidence secondaire pour une fraction du prix », souligne Frank Ingham, directeur associé, Royal LePage Sussex. « Les acheteurs actuellement actifs sur le marché recherchent la propriété ‘idéale’ et peuvent se permettre d’être sélectifs et de prendre leur temps avant d’effectuer un achat. J’espère que la récente baisse des taux d’intérêt encouragera plus d’acheteurs à réaliser leur achat, puisque l’an dernier, les premières baisses n’ont pas semblé avoir beaucoup d’impact. »

Même si Whistler reste un marché international vigoureux, M. Ingham constate une augmentation notable des demandes nationales, révélant un intérêt croissant de la part des Canadiens à investir plus près de chez eux. Cette tendance s’explique par divers facteurs, notamment les fluctuations du taux de change, l’évolution des habitudes de voyage et une préférence croissante pour les résidences secondaires qui offrent à la fois un style de vie prisé et un potentiel d’investissement à long terme.

« Nous prévoyons une hausse modeste du prix des propriétés à Whistler au cours de la prochaine année, soutenue par l’amélioration de la conjoncture économique et la baisse des taux d’intérêt qui devraient contribuer à renforcer la confiance des acheteurs », déclare M. Ingham. « Au fur et à mesure que l’économie générale retrouvera une certaine stabilité, un plus grand nombre d’acheteurs potentiels, tant nationaux qu’internationaux, seront susceptibles d’entrer sur le marché. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées à Whistler augmentera de 4,0 % au cours des 12 prochains mois.

Invermere

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché immobilier récréatif de Invermere a augmenté de 3,5 % sur un an au cours des neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 775 000 $. Parallèlement, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 4,1 % pour atteindre 359 000 $. Pour ceux qui envisagent d’acquérir une maison ou un appartement en copropriété près des pentes ou à la base de la montagne, les prix commencent généralement à 675 000 $ et à 290 000 $ respectivement. Au total, les ventes dans la région ont augmenté de 9,3 % par rapport à l’année précédente.

« Au cours de la dernière année, la vigueur de l’économie albertaine a incité plus de Canadiens à franchir les frontières provinciales et à investir dans des propriétés récréatives en Colombie-Britannique. Bien que la baisse des taux d’intérêt ne soit généralement pas le facteur principal dans l’achat d’une résidence secondaire, les récentes réductions des taux ont été une incitation supplémentaire à l’achat. Par conséquent, nous avons constaté une hausse notable de la demande au cours de la dernière année, parallèlement à une hausse du prix des propriétés », mentionne Barry Benson, dirigeant d’agence, Royal LePage Rockies West Realty. « Le nombre limité de propriétés sur le marché continue d’alimenter la hausse des prix. Plusieurs de nos acheteurs proviennent toujours de Calgary, des citadins à la recherche d’une escapade pour la fin de la semaine juste de l’autre côté de la frontière, mais l’intérêt manifesté par d’autres régions de l’Alberta augmente également progressivement. »

Comme plusieurs acheteurs de propriétés récréatives à Invermere vivent à l’extérieur de la région, M. Benson ajoute qu’ils cherchent souvent à louer leurs propriétés à court terme afin de compenser les coûts de possession. Cependant, des règlements régionaux de plus en plus stricts en matière de locations à court terme rendent cela plus difficile.

« Si l’économie albertaine continue de prendre de l’élan, nous pouvons nous attendre à ce que le marché d’Invermere reste vigoureux, ce qui fera grimper les prix en 2026 », déclare M. Benson. « Cependant, le nombre limité de propriétés sur le marché pourrait commencer à freiner la demande si les acheteurs ne parviennent pas à trouver la résidence secondaire d’hiver qu’ils recherchent. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées à Invermere augmentera de 2,0 % au cours des 12 prochains mois.

Revelstoke

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché immobilier récréatif de Revelstoke a augmenté de 1,9 % sur un an au cours des neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 879 000 $. Parallèlement, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 6,5 % pour atteindre 750 000 $. Pour ceux qui envisagent d’acquérir une maison ou un appartement en copropriété près des pentes ou à la base de la montagne, les prix commencent généralement à 4 000 000 $ et à 725 000 $ respectivement. Le nombre de propriétés à proximité des pistes sur le marché de Revelstoke est extrêmement limité. Au total, les ventes dans la région ont augmenté  de 17,3 % par rapport à l’année précédente.

« Notre marché de propriétés récréatives reste solide, alimenté par des prix avantageux comparativement à d’autres destinations de ski réputées et à l’ajout de nouvelles installations, notamment l’agrandissement continu des centres de villégiature et la création d’un nouveau terrain de golf Cabot Revelstoke, qui ouvrira ses portes en 2027. Ces projets continuent de renforcer l’attrait de la région et d’attirer un large éventail d’acheteurs à la recherche du style de vie qu’offre la région et des occasions d’investissement », souligne Don Teuton, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Revelstoke. « Alors que la demande reste stable, le nombre de propriétés sur le marché n’a pas augmenté de manière importante par rapport à la même période l’an dernier, ce qui maintient le prix des maisons unifamiliales sur une trajectoire ascendante. En revanche, le marché des appartements en copropriété a profité de prix plus bas et d’une offre accrue, créant ainsi davantage d’opportunités pour les acheteurs qui souhaitent entrer sur le marché ou acquérir une propriété récréative plus accessible. »

M. Teuton précise que la demande pour les propriétés locatives est restée stable, soulignant l’attrait durable de la région en tant que destination touristique à l’année. La plupart des acheteurs et des locataires potentiels continuent de provenir de la Colombie-Britannique, mais des acheteurs de l’Alberta et de l’Ontario manifestent aussi un intérêt soutenu.

« L’année prochaine, nous prévoyons que les prix dans la région continueront d’augmenter. Le nombre limité de propriétés sur le marché et la demande soutenue maintiennent une pression à la hausse sur les valeurs marchandes », souligne M. Teuton. « Les projets de centres de villégiature et de communautés renforceront aussi l’attrait de la région, soutenant la croissance continue du prix des propriétés ainsi que l’intérêt des acheteurs tout au long de 2026. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées à Revelstoke augmentera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois. 

Mont Washington 

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché immobilier récréatif dans la région du Mont Washington a diminué de 23,6 % sur un an au cours des neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 840 000 $. Parallèlement, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 1,1 % pour atteindre 450 000 $.[5] Pour ceux qui envisagent d’acquérir une maison ou un appartement en copropriété près des pentes ou à la base de la montagne, les prix commencent généralement à 700 000 $ et à 250 000 $ respectivement.

« La demande pour des propriétés situées à proximité de Mount Washington n’a cessé d’augmenter, en particulier parmi les acheteurs provenant de l’île de Vancouver. La plupart des transactions récentes ont été concentrées dans le segment des appartements en copropriété qui est plus abordable et où les acheteurs voient une forte valeur ajoutée et des coûts de possession moins élevés. Malgré la baisse des prix dans le segment des maisons détachées, qui reflète des cas isolés dans un contexte de faible volume de ventes, l’activité dans la région est globalement en hausse par rapport à l’année dernière », indique Val Wright, courtière immobilière, Royal LePage In The Comox Valley. « Alors que les taux d’intérêt sont généralement moins importants pour les acheteurs d’une résidence secondaire, les récentes baisses des coûts d’emprunt ont redynamisé le marché, donnant un peu plus de confiance et de flexibilité aux acheteurs. Cela dit, plusieurs restent prudents et sensibles aux prix, préférant ne pas s’endetter excessivement. Cette tendance limite l’appréciation des prix, et ce, malgré une demande saine. »

Mme Wright rapporte que plusieurs acheteurs choisissent de louer leurs propriétés récréatives à court terme pendant les périodes où ils ne les occupent pas personnellement.

« Nous observons un regain d’activité dans le segment des maisons unifamiliales, où l’offre limitée devrait exercer une pression à la hausse sur les prix à l’approche de l’année prochaine », déclare Mme Wright. « Les conditions de neige exceptionnelles des deux derniers hivers ont contribué à maintenir une demande soutenue de la part de visiteurs, tandis que les investissements réalisés par le centre de villégiature pour diversifier les activités estivales, comme le vélo de montagne et la tyrolienne, ont transformé la région de Mount Washington en une véritable destination touristique à l’année. Cet afflux constant de visiteurs ainsi que l’intérêt soutenu des acheteurs de propriétés récréatives et des investisseurs devraient alimenter à la hausse la demande en 2026. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région du Mont Washington augmentera de 7,0 % au cours des 12 prochains mois.

Sun Peaks 

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché immobilier récréatif de Sun Peaks a augmenté de 24,3 % sur un an au cours des neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 1 662 500 $. Parallèlement, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 17,4 % pour atteindre 422 500 $.[6] Pour ceux qui envisagent d’acquérir une maison ou un appartement en copropriété près des pentes ou à la base de la montagne, les prix commencent généralement à 1 680 000 $ et à 400 000 $ respectivement.

« L’activité dans le segment haut de gamme du marché des propriétés récréatives de Sun Peaks continue d’être vigoureuse, tandis que ces derniers temps, les propriétés de milieu et d’entrée de gamme suscitent moins d’intérêt », rapporte Danielle Grecco, courtière immobilière, Royal LePage Westwin Realty. « Plusieurs acheteurs ressentent les effets de la hausse des coûts d’entretien et de possession, mais ceux qui disposent d’un capital important restent actifs et prêts à investir. La plupart de notre demande provient d’acheteurs du Grand Vancouver, des Basses-terres continentales et de l’Alberta, à la recherche de résidences secondaires à la montagne où ils peuvent se rendre à l’année. Le mouvement « Achetez canadien », qui prend de l’ampleur, incite aussi plus de Canadiens à investir dans des propriétés récréatives plus près de chez eux, ce qui continue de renforcer notre marché local. »

Mme Grecco souligne que les baisses des taux d’intérêt au cours de la dernière année semblent avoir suscité une certaine hésitation chez certains acheteurs. Anticipant une nouvelle baisse des taux, plusieurs investisseurs choisissent d’attendre avant de procéder à un achat, ce qui prolonge le processus décisionnel. Parallèlement, plusieurs propriétaires à Sun Peaks choisissent de louer leurs propriétés récréatives afin de compenser les coûts de possession et de gérer la hausse des dépenses.

« Avec la levée prévue de l’interdiction d’achat par des étrangers au Canada le 1er janvier 2027, nous pourrions assister à une augmentation des demandes d’information et de ventes vers la fin de l’année prochaine », déclare Mme Grecco. « D’ici là, la vigueur du tourisme et la demande soutenue tout au long de l’année devraient se traduire par des ventes stables et une croissance modérée des prix sur ce marché touristique. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées à Sun Peaks augmentera de 2,0 % au cours des 12 prochains mois.

Big White 

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché immobilier récréatif de Big White a augmenté de 5,4 % sur un an au cours des neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 1 592 000 $. Parallèlement, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une hausse de 15,3 % pour atteindre 476 000 $. Pour ceux qui envisagent d’acquérir une maison ou un appartement en copropriété près des pentes ou à la base de la montagne, les prix commencent généralement à 780 000 $ et à 175 000 $ respectivement. Au total, les ventes dans la région, qui se trouve à l’extérieur de Kelowna, en Colombie-Britannique, ont augmenté  de 1,4 % par rapport à l’année précédente.

« Ces dernières années, l’activité sur le marché de Big White a fluctué, d’abord influencée par l’essor lié à la pandémie et les faibles taux d’intérêt, puis par la correction du marché qui a suivi. Cependant, en 2025, nous assistons à un regain de dynamisme. La récente reprise des ventes survient après la baisse des taux d’intérêt qui a contribué à renforcer la confiance des acheteurs et à améliorer l’abordabilité. Avec la baisse des taux, de plus en plus d’acheteurs reviennent sur le marché, ce qui se traduit par un volume de transactions plus élevé que durant les deux dernières années », mentionne Amanda Cormier, courtière immobilière, Royal LePage Kelowna. « Depuis la pandémie et compte tenu des fluctuations du taux de change, de plus en plus de Canadiens, en particulier ceux de la Colombie-Britannique, de l’Alberta et de l’Ontario, choisissent d’investir dans des propriétés récréatives plus près de chez eux plutôt qu’à l’étranger, ce qui contribue à maintenir une demande stable à Big White. »

Mme Cormier ajoute que plusieurs propriétaires à Big White louent leurs propriétés pendant l’hiver afin de compenser les coûts, notamment les frais de copropriété et les taxes. Comme l’interdiction des locations à court terme à Kelowna ne vise pas Big White, l’intérêt des investisseurs s’est accru, les acheteurs cherchant dans ce centre de villégiature des possibilités de revenus flexibles en plus d’une utilisation personnelle.

« Pour l’avenir, je prévois une stabilisation continue du marché, ce qui devrait soutenir une croissance modérée des prix », mentionne Mme Cormier. « Alors que les taux d’intérêt restent bas et que l’abordabilité s’améliore, un plus grand nombre d’acheteurs devraient revenir sur le marché, en particulier ceux qui attendaient des signes de stabilité avant de se lancer. La forte demande nationale, alimentée par les Canadiens à la recherche de propriétés récréatives et d’investissement plus près de chez eux, continuera de soutenir l’activité. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées à Big White augmentera de 7,0 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2025 de Royal LePage :rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2025 

ALBERTA

Canmore

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché immobilier récréatif de Canmore a augmenté de 9,5 % sur un an au cours des neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 1 861 000 $. Parallèlement, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 1,3 % pour atteindre 754 700 $. Pour ceux qui envisagent d’acquérir une propriété à proximité du parc provincial de Canmore Nordic Centre, les prix commencent généralement à 1 100 000 $. Au total, les ventes dans la région ont diminué de 7,0 % par rapport à l’année précédente.

« Au cours de la dernière année, la demande des acheteurs sur le marché de Canmore a été moins vigoureuse, ce qui a entraîné un retour à des conditions plus équilibrées. Le nombre de propriétés inscrites a augmenté progressivement, tout comme le nombre de jours sur le marché. Néanmoins, le segment des maisons unifamiliales reste très prisé et le prix de ces propriétés continue de s’apprécier, suscitant de temps à autre des surenchères. La plupart de nos acheteurs proviennent des grandes villes de l’Alberta, comme Calgary, Edmonton et Red Deer, mais nous recevons à l’occasion des demandes d’acheteurs de la Saskatchewan et du Manitoba. Compte tenu du taux de change favorable, nous avons aussi observé une légère augmentation des demandes d’information de la part d’acheteurs américains à l’affût d’opportunités intéressantes », rapporte Brad Hawker, directeur associé, Royal LePage Solutions. « Attirés par la beauté naturelle de Canmore, ses loisirs de plein air et sa proximité au parc national de Banff, nous observons une demande continue de la part d’acheteurs à la recherche du mode de vie qu’offre la région. Qu’ils achètent une résidence secondaire ou une propriété à des fins d’investissement ou qu’ils planifient leur retraite, les acheteurs considèrent Canmore comme un marché stable et attrayant, offrant une valeur à long terme. »

Comme plusieurs acheteurs continuent d’acheter au comptant, M. Hawker souligne que les récentes baisses des taux d’intérêt n’ont pas eu d’impact important sur la demande globale. Cependant, les investisseurs qui exploitent des locations à court terme pourraient trouver de nouvelles occasions pour tirer parti des options de financement.

« Le plus grand propriétaire foncier et promoteur immobilier de la région a lancé un vaste projet immobilier en plusieurs phases qui comprend un nouveau village touristique, tandis que plusieurs autres promoteurs étendent leurs activités commerciales et résidentielles dans toute la ville de Canmore. Ensemble, ces projets annoncent une période de croissance et de transformation excitante pour la communauté », dit M. Hawker. « Alors que le nombre de propriétés sur le marché continue d’augmenter et que les acheteurs prennent plus de temps pour trouver celle qui leur convient, nous prévoyons une croissance plus modérée des prix au cours de la prochaine année. L’incertitude découlant des tensions tarifaires actuelles et les allusions au « 51e État » par nos voisins du sud continuera également de susciter un mélange d’hésitation et de motivation chez les acheteurs. D’un côté, certains acheteurs continueront à reporter leurs décisions en raison de l’incertitude économique et politique. De l’autre, ces mêmes facteurs devraient inciter davantage de Canadiens à privilégier les destinations nationales, stimulant la demande et favorisant la croissance des prix sur les marchés récréatifs nationaux, puisqu’ils choisiront de passer leurs vacances et d’investir plus près de chez eux. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées à Canmore augmentera de 1,5 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2025 de Royal LePage :rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2025 

ONTARIO

Sud de la baie Georgienne(Collingwood/Meaford/Thornbury)

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché immobilier récréatif du sud de la baie Georgienne a augmenté de 3,9 % sur un an au cours des neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 886 000 $. Parallèlement, le prix médian d’un appartement en copropriété a connu une baisse de 6,1 % pour atteindre 589 000 $. Pour ceux qui envisagent d’acquérir une maison ou un appartement en copropriété près des pentes ou à la base de la montagne, les prix commencent généralement à 1 500 000 $ et à 500 000 $ respectivement. Au total, les ventes dans la région ont augmenté de 18,8 % par rapport à l’année précédente.

« 2025 a été une bonne année pour les ventes de propriétés récréatives dans le sud de la baie Georgienne, où l’activité a été supérieure à celle observée dans plusieurs autres marchés de la région. Dans le segment des maisons détachées de luxe, l’activité a été particulièrement vigoureuse. La demande continue de provenir en grande partie d’acheteurs des communautés de la grande région du Golden Horseshoe. La saison dernière a aussi été marquée par des chutes de neige naturelles plus régulières, ce qui a contribué à attirer les acheteurs intéressés par les activités de ski et de motoneige, ainsi que par les offres des centres de villégiature de la région », indique Desmond von Teichman, dirigeant d’agence, Royal LePage Locations North. « Même si les taux d’intérêt ont généralement peu d’impact sur les acheteurs de propriétés récréatives, qui sont généralement moins sensibles aux taux que ceux du marché résidentiel, les récentes baisses ont augmenté le pouvoir d’achat de plusieurs acheteurs et les ont incités à procéder à un achat. »

M. von Teichman ajoute que le marché locatif local est resté stable, soulignant qu’une petite partie des acheteurs de propriétés récréatives, comme les retraités passant l’hiver dans le sud, continuent d’acquérir une résidence secondaire dans le but de la louer de façon saisonnière. Même si dans la plupart des communautés les locations à court terme sont limitées à des zones désignées, les locations saisonnières continuent d’être largement autorisées.

« Pour ce qui est de 2026, nous nous attendons à ce que l’élan de reprise observé au sein du marché se poursuive. Avec le regain de confiance des acheteurs et un intérêt toujours aussi grand pour les propriétés récréatives, la demande devrait rester stable tout au long de l’hiver », mentionne M. von Teichman. « Cependant, le nombre plus limité de propriétés sur le marché devrait accroître la pression à la hausse sur les prix qui, partout dans la région, devraient continuer à augmenter. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans le sud de la baie Georgienne augmentera de 7,0 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2025 de Royal LePage :rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2025 

QUÉBEC 

Au cours des neuf premiers mois de l’année, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans les régions de ski populaires de la province de Québec a augmenté de 3,6 % d’une année sur l’autre pour atteindre 566 300 $. Sur le marché récréatif de la province, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 3,0 % au cours des 12 prochains mois. 

Mont-Tremblant(Mont-Tremblant, Mont-Blanc, La Conception)

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée sur le marché immobilier récréatif de Mont-Tremblant a diminué de 8,5 % sur un an au cours des neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 523 400 $. Parallèlement, le prix médian d’un appartement en copropriété a bondi de 14,2 % pour atteindre 462 500 $ au cours de la même période. Pour ceux qui envisagent d’acquérir une maison ou une copropriété près des pentes ou à la base de la montagne, les prix commencent généralement à 500 000 $ et 250 000 $ respectivement. Pour une copropriété directement sur les pistes, le prix d’entrée est d’environ 600 000 $. Au total, les ventes dans la région ont augmenté de 27,5 % par rapport à l’année précédente.

« La baisse des taux d’intérêt a clairement dynamisé la demande du marché de Mont-Tremblant. Bien que les prêts hypothécaires soient devenus plus abordables, le prix médian des maisons unifamiliales a connu un ajustement à la baisse cette année, influencé par un inventaire accru. Cela représente une opportunité intéressante pour les acheteurs souhaitant s’établir dans la région, d’autant plus que nous prévoyons une appréciation des prix à venir », explique Jan-Otto Bauer, courtier immobilier, Royal LePage Humania Mont-Tremblant.

M. Bauer ajoute : « Nous avons également observé une augmentation des demandes de renseignements de la part d’acheteurs canadiens pour les propriétés récréatives. Le mouvement « Achetez canadien » semble encourager un plus grand nombre de clients à considérer Mont-Tremblant comme un lieu de villégiature ou d’investissement, ce qui contribue à stabiliser le marché et à dynamiser l’économie locale. » Concernant la location, M. Bauer précise : « L’acquisition d’une résidence secondaire à Mont-Tremblant est souvent motivée par le désir de rentabiliser l’investissement via la location à court terme ou de 31 jours et plus. Cependant, il est crucial de noter que Mont-Tremblant applique des règlements de zonage très stricts pour la location à court terme, afin de protéger les hôtels de la station et la quiétude du voisinage. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région s’appréciera de 5,0 % au cours des 12 prochains mois.

Mont Saint-Sauveur(Saint-Sauveur, Morin-Heights, Piedmont)

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans le secteur du Mont Saint-Sauveur a augmenté de 5,7 % d’une année sur l’autre au cours des neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 650 000 $. Parallèlement, le prix médian d’un appartement en copropriété a enregistré une augmentation de 3,7 % pour atteindre 435 000 $ au cours de la même période. Pour ceux qui envisagent d’acquérir une maison ou une copropriété près des pentes, les prix commencent généralement à 450 000 $ et 250 000 $ respectivement. Au total, les ventes dans la région ont augmenté de 13,7 % par rapport à l’année précédente.

« L’attrait indéniable de la région, avec son offre riche en activités, services et espaces naturels, combiné à un inventaire varié, continue de soutenir le marché. La baisse des taux d’intérêt a notamment contribué à maintenir un niveau d’activité soutenu, offrant aux acheteurs de meilleures conditions pour trouver leur propriété et négocier le prix », explique Éric Léger, courtier immobilier résidentiel et commercial, Royal LePage Humania E.L. « Le marché local se porte d’ailleurs très bien, entre autres parce que l’idée d’acheter hors Québec n’est pas une priorité pour nos acheteurs. »

M. Léger ajoute : « La réglementation locative est devenue beaucoup plus stricte, ce qui rend les acheteurs moins confiants quant à la possibilité de louer à court terme. Cependant, cela n’a pas eu d’impact significatif sur notre marché, qui est majoritairement orienté vers les occupants propriétaires. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région restera stable avec une augmentation de 2,0 % au cours des 12 prochains mois.

Val Saint-Côme et Mont Garceau(Saint-Côme, Saint-Donat) 

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à proximité de Val Saint-Côme et du Mont Garceau a observé une hausse de 6,9 % par rapport à l’an dernier, s’établissant à 516 000 $, et les ventes ont augmenté de 27,5 %. Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal est d’environ 450 000 $ pour une maison unifamiliale et 375 000 $ pour une copropriété.

« Les marchés récréatifs d’hiver de Lanaudière sont restés relativement stables en 2025 », constate Éric Fugère, courtier immobilier résidentiel, Royal LePage Habitations. « Bien que les conditions hypothécaires se soient améliorées, elles n’ont pas créé de mouvement substantiel sur la demande immobilière. Les acheteurs sont devenus plus exigeants et conséquents dans leurs décisions. La demande est stimulée par les nombreuses activités extérieures comme le VTT, la motoneige, la randonnée et les sports nautiques. Cependant, nous avons observé une légère baisse de la demande et des difficultés pour les vendeurs en raison de facteurs climatiques et de la menace de l’exploitation minière à proximité des lacs. Les villes ont également fortement limité le droit de location à court terme, ce qui a eu un impact significatif. »

Il ajoute que l’inventaire est plus faible et que le nombre moyen de jours sur le marché a légèrement augmenté au cours de cette année.

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées sur les marchés de Val-St-Côme et du Mont Garceau resteront stable avec une augmentation de 2,0 % au cours des 12 prochains mois.

Bromont, Mont Sutton(Sutton, Brome et Lac Brome) et Mont Orford(Orford et Magog)

Dans les Cantons-de-l’Est, les marchés récréatifs d’hiver ont montré des dynamiques variées. À Bromont, le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a diminué de 2,0 % d’une année sur l’autre pour atteindre 700 000 $, tandis que celui d’un appartement en copropriété a bondi de 17,0 % pour s’établir à 555 000 $. Au Mont Sutton, le prix médian d’une maison unifamiliale a connu une forte appréciation de 23,6 %, atteignant 710 000 $. Enfin, au Mont Orford, le prix médian d’une maison unifamiliale a progressé de 6,5 % pour s’établir à 575 000 $, et celui d’un appartement en copropriété a augmenté de 2,7 % pour atteindre 348 700 $. Les ventes totales ont augmenté de 33,7 % à Bromont, de 3,3 % au Mont Sutton, et de 25,9 % au Mont Orford.

Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal actuel est d’environ 1 200 000 $ pour une maison unifamiliale à Bromont, 900 000 $ au Mont Sutton et 850 000 $ au Mont Orford. Un appartement en copropriété à même la station de ski commence plutôt à un prix de 600 000 $ à Bromont et 450 000 $ à Mont Sutton. Pour Mont Orford, le prix d’entrée pour une copropriété est d’environ 300 000 $, bien que ces unités ne soient pas toujours situées directement à même la station de ski.

« L’attrait de la nature, des montagnes et des installations sportives, couplé à la proximité de Montréal et de nos lacs, demeure un moteur essentiel pour la demande dans les Cantons-de-l’Est », affirme Véronique Boucher, courtière immobilière résidentiel, Royal LePage Au Sommet. « La perception d’une tendance continue à la baisse des taux d’intérêt a également contribué à rendre les acheteurs plus confiants à s’engager dans l’acquisition d’une résidence secondaire. Nous observons que le mouvement « Achetez canadien » a incité certains à investir localement, près des attraits de nos régions, plutôt qu’à l’étranger. Certains propriétaires canadiens ont même choisi de vendre leurs biens aux États-Unis pour réinvestir ici. »

Concernant la location, Mme Boucher précise : « La location à court terme est devenue plus complexe. Bien que l’intérêt soit fort pour les propriétés adaptées, l’offre reste limitée dans nos régions. L’impact de la législation a été modéré, les acheteurs s’étant rapidement adaptés à ces nouvelles réalités. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des maisons unifamiliales détachées sur les marchés de Bromont, Mont Sutton et Mont Orford resteront stables avec une augmentation de 2,0 % au cours des 12 prochains mois.

Mont Sainte-Anne(Beaupré, Sainte-Anne-de-Beaupré, Saint-Ferréol-les-Neiges, Saint-Joachim)

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans la région du Mont Sainte-Anne a bondi de 12,3 % par rapport à l’an dernier, s’établissant à 370 700 $. Parallèlement, le prix médian d’un appartement en copropriété a augmenté de 10,0 % pour atteindre 242 000 $ pendant la même période. Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes, le prix d’entrée de gamme atteint environ 400 000 $ pour une maison unifamiliale et près de 130 000 $ pour une copropriété. Au total, les ventes dans la région ont diminué de 12,1 % par rapport à l’année précédente.

« La demande pour les propriétés récréatives au Mont Sainte-Anne provient principalement de Montréal et Trois-Rivières. Étant donné qu’il s’agit majoritairement de résidences secondaires, l’impact de la baisse des taux d’intérêt sur la demande n’a pas été aussi prononcé que sur d’autres marchés », explique Michèle Fournier, courtière immobilière agréée et vice-présidente, Royal LePage Inter-Québec.

« Cependant, de plus en plus de syndicats de copropriété limitent la location à court terme au Mont Sainte-Anne. Certains interdisent les séjours de moins de 30 jours ou restreignent l’accès aux installations communes pour les locataires, afin de préserver la qualité de vie des propriétaires occupants. Ces restrictions contribuent à diminuer l’offre de propriétés de type Airbnb dans la région, ce qui peut avoir une incidence importante sur les ventes et les prix, et explique en partie la chute des ventes dans ce segment du marché. » Mme Fournier ajoute que « le nombre moyen de jours sur le marché a augmenté de manière significative. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales détachées aux abords du Mont Sainte-Anne diminuera de 3,0 % au cours des 12 prochains mois, en raison d’une réduction anticipée de la demande et de la concurrence compte tenu des restrictions sur les locations à court terme.

Stoneham/Lac-Beauport(Stoneham-et-Tewkesbury, Lac Delage, St-Gabriel-de-Valcartier, Lac-Beauport)

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée dans la région skiable de Stoneham – Lac-Beauport a augmenté de 8,1 % d’une année sur l’autre au cours des neuf premiers mois de l’année, s’établissant à 600 000 $, et les ventes ont augmenté de 6,3 %. Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal est d’environ 850 000 $ pour une maison unifamiliale détachée et 225 000 $ pour une copropriété à même la station de ski.

« La région skiable de Stoneham – Lac-Beauport attire principalement des acheteurs de Drummondville et Victoriaville. La majorité des transactions se réalisent au comptant, ce qui signifie que la baisse des taux d’intérêt a eu un impact moins direct sur la demande, mais la demande provinciale reste forte », explique Michèle Fournier, courtière immobilière agréée et vice-présidente, Royal LePage Inter-Québec. « L’achat d’une propriété est souvent motivé par le désir de la louer pour réduire les coûts, même pour les acquisitions au comptant. Il est important de noter que certains secteurs sont interdits à la location à court terme, tandis que d’autres sont très recherchés pour cette possibilité. » Mme Fournier ajoute : « Avec un inventaire relativement stable de propriétés à vendre, la région a observé une hausse considérable du prix des résidences unifamiliales cette année. Par ailleurs, la région accueille de plus en plus de professionnels cherchant à s’y établir de façon permanente, ce qui contribue à une forte demande immobilière. Le nombre moyen de jours sur le marché a légèrement diminué, reflétant cette dynamique. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales sur le marché de Stoneham/Lac-Beauport augmentera de 10,0 % au cours des 12 prochains mois.

Massif de Charlevoix (Charlevoix-Ouest)(Baie-Saint-Paul, Les Éboulements, Isle-aux-Coudres, Petite-Rivière-Saint-François, Saint-Hilarion, Saint-Urbain)

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à proximité du Massif de Charlevoix a augmenté de 6,1% par rapport à l’an dernier, s’établissant à 347 500 $, et les ventes ont augmenté de 11,8 %. Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal est d’environ 475 000 $ pour une maison unifamiliale détachée.

« Le Massif de Charlevoix attire particulièrement la clientèle de Québec qui peut y skier à la journée ou opter pour des locations touristiques à court terme », explique Mathieu Harvey, courtier immobilier résidentiel, Royal LePage Blanc & Noir. « C’est une région reconnue pour ses infrastructures de ski, loin du tumulte de la ville. La baisse des taux d’intérêt a permis à des clients qualifiés d’acquérir une résidence secondaire ou de s’y établir de façon permanente, y compris des retraités venant des centres urbains. »

M. Harvey ajoute : « Le mouvement « Achetez canadien » a également contribué à l’excellente performance des locations touristiques, car de nombreuses personnes préfèrent passer leurs vacances au Canada cette année. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales détachées augmentera de 2,0 % dans la région au cours des 12 prochains mois.

Mont Grand Fonds (Charlevoix-Est)(La Malbaie, Clermont, Saint-Siméon, Saint-Aimé-des-Lacs, Notre-Dame-des-Monts, Sainte-Irénée, Baie Sainte-Catherine)

Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée à proximité du Mont Grand Fonds de Charlevoix a connu une augmentation notable de 14,0 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 285 000 $, et les ventes ont augmenté de 3,1 %. Pour ceux à la recherche d’un bien immobilier près des pentes, le seuil de prix minimal est d’environ 325 000 $ pour une maison unifamiliale détachée.

« Le Mont Grand Fonds, situé à seulement 15 minutes de La Malbaie, est particulièrement prisé des jeunes familles grâce à son offre diversifiée et son accès facile aux services », fait remarquer Mathieu Harvey, courtier immobilier résidentiel, Royal LePage Blanc & Noir. « La région est reconnue pour ses infrastructures de ski et de sport d’hiver, incluant un parcours de ski de fond de 140 km et 41 km de raquette ainsi que son offre de neige naturelle impressionnante. Les chalets en location touristique y sont très populaires d’autant plus qu’il n’y a pas de contingentement spécifique dans ce secteur pour ce type de propriété. »

M. Harvey ajoute : « Nous observons que l’écart de prix entre Charlevoix-Est et Charlevoix-Ouest tend à se rétrécir. La Malbaie a récemment procédé à une révision à la hausse de ses évaluations municipales de plus ou moins de 30 %, ce qui témoigne de l’appréciation impressionnante de la valeur foncière dans la région. Cette tendance est aussi observée dans les municipalités avoisinantes. »

Royal LePage prévoit que le prix médian des propriétés unifamiliales dans les marchés voisins du Mont Grand Fonds augmentera de 2,0 % au cours des 12 prochains mois.

Tableau – Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2025 de Royal LePage :rlp.ca/tableau-proprietes-recreatives-hiver-2025 

À propos du Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver de Royal LePage

Le Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2025 de Royal LePage compile des perspectives, des données et des prévisions provenant de 18 régions de ski populaires. Les données sur les prix médians et les ventes ont été compilées et analysées par Royal LePage pour 18 régions de ski populaires au Canada pour les périodes allant du 1er janvier au 30 septembre 2025 et du 1er janvier au 30 septembre 2024. Les données ont été obtenues par l’entremise des agences et des chambres immobilières présentes dans chacune des régions étudiées. Les données sur les prix de 2024 peuvent varier par rapport à celles publiées dans le Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2024 en raison de la mise à jour des dossiers de transaction par les chambres immobilières locales.

À propos de Royal LePage 

Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l’immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMD de Royal LePageMD, qui, depuis plus de 25 ans, vient en aide aux centres d’hébergement pour femmes et enfants ainsi qu’aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD, une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.

Royal LePageMD est une marque de commerce déposée de la Banque Royale du Canada, utilisée sous licence par Services Immobiliers BridgemarqMD. 

Contact média:

Appolline Risacher
Burson pour le compte de Royal LePage
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418-559-8930

 


 

[1] Royal LePage a compilé et analysé les données sur les prix médians et les ventes à proximité de 18 régions de ski populaires du Canada pour les périodes allant du 1er janvier au 30 septembre 2025 et du 1er janvier au 30 septembre 2024. Les données ont été obtenues auprès des agences et des chambres immobilières locales dans chacune des régions considérées. Les données sur les prix de 2024 peuvent varier par rapport à celles publiées dans le Rapport sur les propriétés récréatives d’hiver 2024 en raison de la mise à jour des dossiers de transaction par les chambres immobilières locales et de la modification de la période étudiée.

[2] Rapport sur le marché immobilier canadian : Les ventes immobilières augmentent au Canada, mais pas les prix, 15 octobre 2025.

[3] Indicateur avancé des arrivées internationales au Canada, octobre 2025, Statistique Canada, 12 novembre 2025.

[4] Les tensions politiques incitent les Canadiens à vendre leurs propriétés aux États-Unis ; plusieurs prévoient de réinvestir dans l’immobilier national, 27 août 2025.

[5] Les fluctuations importantes du prix par rapport à l’année précédente sont dues par les faibles volumes de ventes, une situation caractéristique de la région.

[6] Les fluctuations importantes du prix par rapport à l’année précédente sont dues au faible volume de ventes généralement observé dans la région.